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Je suis toujours très étonné de voir certains Francs-Maçons se réclamer d’une appartenance à un groupe humain déterminé comme par exemple les juifs, les corses ou encore les celtes… Il me semble qu’il y a là une certaine contradiction avec le caractère « universel » de la Franc-Maçonnerie.

Pour ma part, je suis entré dans cet ordre voici une quarantaine d’années et l’universalité de la Maçonnerie était à l’époque un des éléments qui m’attiraient vers elle. Alors, je veux bien que l’homme soit fait de contradictions, l’essentiel étant pour lui de les assumer, mais quand même ! Comment prétendre vouloir rassembler ce qui est épars et se distinguer à la moindre occasion de ceux qui ne sont pas celtes, basques ou corses comme soi-même ?

Ainsi ais-je ressenti un profond malaise récemment lors d’une réunion estivale ; il s’agissait en l’occurrence d’une planche ayant pour thème « Les Celtes » et bien que ce travail fut d’une grande qualité, tracée par un Frère remarquable, la gêne était pourtant bien présente, presque palpable… Je me mettais à la place des Frères non-celtes présents ce soir-là… Et me revenait sans cesse la phrase de Saint-Exupéry, qui n’était pas maçon : « Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis ».

Car au fond, qu’ils soient celtes, corses ou zoulous, les Francs-Maçons sont avant tout des Frères qui doivent rayonner sur toute la planète en portant le discours de Paix et de Fraternité ; dès lors, que viennent faire la celtitude, la corsitude ou la conneritude à l’intérieur de nos Temples ?

La question reste ouverte… Kénavo !

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